Fín a les col·leccions de Barcelona

J.Fín


(Barcelona, 1916 - 1969)

Présence et manque de J. Fín dans les collections barcelonaises.

Puisque la Fundació Vila Casas nous offre une exposition consacrée au peintre barcelonais J. Fín (1916-1969), c’est une excellente occasion pour retracer ses rapports à sa ville et à ses origines[1], indissociables des expositions qu’il y a réalisées et de ses liens avec sa famille, ses amis et les fidèles admirateurs qui ont su d’emblée apprécier l’œuvre d’un artiste aujourd’hui largement présent dans les collections privées catalanes

Il montre dès son plus jeune âge une personnalité singulière, comme en témoignent ses proches et les amis – parmi lesquels Antoni Clavé[2] – qui l’ont toujours soutenu. Francesc Mèlich ou Manuel Brustenga et leurs familles en sont probablement les meilleurs exemples. Si je les cite nommément, c’est parce qu’ils sont tous restés étroitement liés au peintre tout au long de sa vie, ce qui a permis d’organiser cette exposition avec la collaboration amicale de leurs descendants.

Néanmoins, en 1943, J. Fín expose aux Galeries Reig avec son frère Javier (1921-2000), Albert Fabra (1920) et Ramon Rogent (1920-1958), que Javier lui a présenté peu auparavant. Pour la première fois, il a (ils ont) droit à une certaine reconnaissance de la critique, lasse de la grisaille qui règne dans la ville à cause de la situation sociale et politique. Car on perçoit dans ce groupe d’artistes un élan de vie, d’audace, une plus grande inquiétude, un goût de l’œuvre de Cézanne et des fauvistes, loin de la peinture anecdotique et conventionnelle dominante à l’époque.

Cette exposition a un grand retentissement : un vent de renouveau souffle enfin sur la scène artistique barcelonaise. Et ces jeunes artistes en sont les pionniers, tenants d’une figuration courageuse qui, chez Fín, s’affirme clairement dans deux portraits notables, celui du peintre Ramon Rogent et celui de Salvador Puig (beau-frère du marchand Salvador Araw). Parmi ses œuvres représentant des figures féminines brille tout particulièrement l’huile Mujeres mathxullamas, perdue pendant de nombreuses années mais récemment réapparue à Madrid dans une vente aux enchères. Au total, il expose onze tableaux aux Galeries Reig.

Sur cette lancée, les Galeries Pictòria[3] organisent en 1945 une série d’expositions individuelles de quatre artistes. Du 28 avril au 11 mai, Fín y donne à voir vingt-quatre huiles, dont le portrait de son amie Pierrette Gargallo, fille du sculpteur et, de nouveau, ses Mujeres mathxullamas, que la critique considère comme sa meilleure œuvre. Le lendemain même de la clôture, une autre exposition est inaugurée : 24 grabados [24 gravures], où Fín, Pierrette Gargallo, Albert Fabra et Javier présentent leurs premières gravures. Fín fait ainsi ses débuts dans le domaine de l’œuvre graphique.

Pendant cette période, il participe également à des expositions collectives telles que celle d’Igualada à l’été 1944, avec Javier, Fabra, Pinet et Aguilar Ortiz, ou celle qui est organisée par l’Associació de la Premsa en mai 1945 à Barcelone, à côté de Rogent, Emili  Bosch i Roger, Ignasi  Mundó, Pere  Gussinyé, Miquel  Farré, etc. Il est aussi présent à l’Exposició Nacional de Belles Arts de Barcelone de 1944 avec ses célèbres Mujeres mathxullamas, bien au-dessus de la médiocrité ambiante.

C’est aussi une époque de rencontres importantes, de liens tissés qui vont jouer un grand rôle dans sa carrière artistique. Il noue une amitié avec Manuel Brustenga, un jeune entrepreneur, qui a fait la connaissance des frères Vilató grâce à Fabra, un ami commun ; ils se retrouvent souvent dans un coin exceptionnel de Port de la Selva, la Lloia, où on peut jouir d’une solitude rare. Grand admirateur de l’œuvre de Fín, Brustenga, ainsi que sa femme Anne M. Grau, établissent un lien très fort avec l’artiste et sa compagne Colette Jacquemin à tel point que, dans les années 1950, de retour en Catalogne, ceux-ci passent leurs vacances à Port de la Selva. Au fil des ans, Brustenga et Grau vont aussi devenir de bons collectionneurs de l’œuvre de Fín, surtout celle des années 1950 et 1960.

Mais le premier collectionneur de Fín est le marchand Salvador Araw, qui avait dès 1933 acheté des tableaux au jeune artiste. Il possédait le plus grand nombre d’huiles et dessins des années 1930, de l’immédiat avant-guerre à l’immédiat après-guerre, et tout particulièrement de 1937, mais aussi d’œuvres datant de son service militaire, au début des années 1940, et de son installation à Paris en 1946[4]. Sa relation avec Fín est si familière (presque paternelle), que quand celui-ci et son frère partent pour Paris en 1946, il les accompagne au train avec leur famille et les Mèlich (Francesc et Carmen).

Autre fait important, en 1941 Fín et son frère Javier signent un contrat d’exclusivité pour une durée de trois ans avec Alfred Darnell, propriétaire de la salle d’exposition – qu’il a inaugurée avec des œuvres de Manolo Hugué – librairie et maison d’édition Argos. Un contrat assez exceptionnel compte tenu de leur âge, du fait qu’ils n’avaient jamais exposé individuellement[5] et, surtout, du fait que parmi les autres artistes de la galerie figuraient des personnalités aussi consacrées que Manolo, le céramiste Llorens Artigas et le sculpteur madrilène Yepes.

Les œuvres de Fín peintes pendant son service militaire à Madrid en 1941 sont incorporées dans la collection de la galerie, qui les vend à d’autres artistes, comme Llorens Artigas et Domènec Carles, ou à l’épouse de Pau Gargallo, Magali. Mais il semblerait que le caractère peu orthodoxe de Fín ait conduit à une rupture prématurée du contrat[6]. Le fait est qu’il n’a jamais exposé à la salle Argos et que Darnell n’a acquis aucune œuvre de lui postérieure à cette date.

À partir de 1944, Carles Capella devient aussi un grand collectionneur de son œuvre : il apprécie beaucoup les figures féminines de Fín et réunit un bon échantillon de celles que l’artiste peint entre 1944 et 1945. Entre 1947 et 1948, il semble avoir cherché à acquérir les fameuses Mujeres mathxullamas, que Fín a emportées à Paris, mais l’œuvre, à ce qu’on sait, n’est jamais parvenue à Barcelone et s’est peut-être perdue à la douane.

Fín est aussi présent dans autres collections, à commencer, bien sûr, par celle de Francesc Mèlich et de son épouse, Carmen Juste, de proches amis qui l’ont toujours encouragé dans sa vocation de peintre. C’est par eux que Fín s’initie vraiment à la gravure, Mèlich (chimiste, photographe et graveur) possédant un important atelier de gravure artistique où Fín s’installe en 1945. Ainsi, quand il part pour Paris quelque temps plus tard, il laisse dans l’atelier de Mèlich des objets et des œuvres tels que les planches de la première série qu’il y a gravée, à l’aquatinte et à l’eau-forte, intitulée Los mathxullamas et peuplée de puissantes figures nues (tant féminines que masculines), que Mèlich va conserver et, mieux encore, imprimer.

Malgré son caractère succinct, ce petit répertoire des collectionneurs, souvent amis, de l’artiste nous montre que dans la Barcelone meurtrie et morne de l’après-guerre, une série de personnes ont contribué par leur sensibilité et leur goût, en complicité avec les artistes, à rendre possible un regain, non seulement de l’art, mais aussi du marché de l’art et du travail de collection, parce qu’ils croyaient à un artiste et admiraient son œuvre plus que par avoir un statut économique rehaussé. Et, en ce qui concerne Fín, il nous montre ses liens étroits avec sa ville et sa scène artistique et culturelle.

Cependant, en janvier 1946, Fín, qui a alors trente ans[7], part pour Paris, comme tant d’autres, en quête d’air frais et de vie, grâce aux bourses très convoitées du Cercle Maillol attribuées par l’Institut Français de Barcelone. Mais lui et son frère Javier (ils partent ensemble) vont s’y installer définitivement. Il laisse quelques œuvres à Barcelone et en emporte d’autres, qui vont être en partie détruites ou repeintes par ses soins.

Fín emménage aussitôt à La Ruche, un pavillon dans un îlot d’artistes au cœur de Paris, à l’époque assez miteux mais où il se sent, en dépit des difficultés matérielles, pleinement libre. Il se tourne vite vers l’abstraction, ce qu’une certaine presse barcelonaise attribue à une impulsion de jeunesse, une tentative conjoncturelle sans grande importance. Cette période abstraite expérimentale durera jusqu’à la fin 1949 et jouera pour lui un rôle décisif dans son art comme dans son existence. À partir de 1950, il revient progressivement à la figuration, mais d’une façon très personnelle, se consacrant surtout à la nature morte et à la figure féminine, ce qui établit un lien thématique avec son œuvre barcelonaise antérieure. Fín n’expose à Paris individuellement qu’en 1952 et ne revient à Barcelone qu’à l’été 1954 (avec sa compagne, Colette Jacquemin).

Mais son véritable retour artistique a lieu en mai 1955, quand il expose à la Sala Gaspar une série de natures mortes et de figures féminines et y prononce une « conférence plastique » sur ces œuvres. La « jeune promesse » partie huit ans plus tôt assoit à présent sa carrière dans sa ville, comme l’affirme le critique Jordi Benet[8]. Ces natures mortes vives, au trait rapide et précis,  constituent une œuvre intermédiaire entre l’austère production abstraite de la Ruche, alors peu connue à Barcelone, et sa production de la deuxième moitié des années 1950, moment où Fín semble se spécialiser dans la thématique des oiseaux, surtout entre 1956 et 1958.

Dès lors, Fín renoue périodiquement avec Barcelone et la Catalogne. Il grave à l’été 1955 les dix estampes de La tauromàquia, imprimées par Mèlich, puis les expose en décembre à la Galerie Verneuil de Paris. Cette première exposition individuelle de gravures en France va aussi devenir, en octobre 1956, à la Sala Gaspar, où il reprend la même série, la première de ce genre dans sa ville natale[9], où elle est très bien accueillie. En mai 1958, il y exposera de nouveau avec des œuvres récentes, notamment ses oiseaux au long bec.

La Sala Gaspar est alors l’une des galeries pionnières de Barcelone dans la diffusion de l’art le plus novateur de l’époque et l’une des rares à accorder à la gravure une place de choix. Dans ces circonstances favorables, ses fidèles admirateurs, son nouveau public et la galerie elle-même peuvent acquérir les œuvres de Fín, ce qui fait que cette étape de l’artiste est également présente dans les collections barcelonaises.

À partir de 1958, Fín revient chaque été en Catalogne : d’abord à Port de la Selva, puis à La Selva de Mar, et de nouveau à Port jusqu’en 1968, un an avant sa mort. C’est pourquoi son œuvre comprend aussi bon nombre de paysages des belles régions de l’Empordà.

Sa dernière exposition à Barcelone, alors qu’il est déjà très malade, se tient à la galerie Guifré i Escoda en 1965. Pour les fidèles collectionneurs et les amateurs de son œuvre, c’est une bonne occasion d’enrichir leurs fonds en acquérant sa production récente des années 1960, avec ses oiseaux caractéristiques, ses poissons et ses instruments, ses traits rayés et son explosion brillante de jaunes, rouges, blancs et bleus, généralement peints à la gouache sur papier, dans un lyrisme poignant et inimitable.

Le 8 mars 1969, Fín meurt à Paris et, quelques jours plus tard, sa dépouille est transférée à Barcelone. Il est enterré au Vieux Cimetière avec ses grands-parents, ses parents et certains de ses frères. Il s’en est allé prématurément, mais son œuvre et son esprit étaient et demeurent vivants dans sa ville.

Mais c’est surtout par son œuvre graphique, presque entièrement conservée à la Biblioteca de Catalunya, que Fín est aujourd’hui très présent à Barcelone. Il est assez rare que l’œuvre d’un artiste graveur se trouve rassemblée dans un seul centre. La famille Vilató, avec la collaboration de la famille Mèlich Juste, fait don en 1996 à la bibliothèque d’un exemplaire de toutes les images chalcographiques gravées par Fín, ainsi que des planches conservées, sans compter quelques linogravures, sérigraphies et affiches lithographiques[10]. Quiconque souhaite aujourd’hui admirer cette œuvre peut le faire dans cette institution[11]. Précisons toutefois que c’est le Gabinet de Dibuixos i Gravats del Museu Nacional d’Art de Catalunya qui conserve la série complète de La tauromàquia (1955) : dix estampes issues de planches aujourd’hui disparues, gravées à l’eau-forte et à l’aquatinte qui furent, comme nous l’avons vu, imprimées par Mèlich dans son atelier.

En revanche, en dehors de leur présence notable dans les collections privées, il est presque impossible de trouver des œuvres picturales de Fín dans les musées catalans. À Barcelone, par exemple, on ne trouve qu’une grande huile (128 x 161 cm) de 1965 (soit, de sa dernière période) figurant des poissons et divers objets, où les splendides tons rouges contrastent avec le jaune et le blanc. Cette œuvre très puissante, au lyrisme singulier, appartient aux fonds du Museu d’Art Contemporani grâce à la donation, également en 1996, d’un bon ami et collectionneur de Fín, mais n’y a jamais été exposée. Par contre, la peinture de l’artiste n’est pas présente au Museu Nacional d’Art de Catalunya. Malheureusement, ce fait montre une fois de plus les grandes lacunes de nos musées quant à l’art allant de la fin de la guerre civile aux années 1960, une période pendant laquelle sont apparues des tentatives diverses de renouveau, entre figuration et abstraction, dont la connaissance s’avère aujourd’hui indispensable pour comprendre et jauger notre histoire artistique et culturelle contemporaine. L’absence de Fín suscite un sentiment de manque qui ne saurait être surmonté qu’en sauvant, comme elles le méritent, certaines tendances de l’oubli généralisé[12].

Cela ne veut pas dire, néanmoins, que Barcelone n’ait pas rendu hommage à son artiste peu après sa mort. En septembre 1971, le Palau de la Virreina accueille une grande exposition anthologique de Fín. Dirigée par Joan Ainaud Lasarte, alors directeur général des musées d’art de la ville, elle jouit du soutien et des efforts des amis catalans du peintre, qui y apportent avec enthousiasme leur contribution[13]. Un ensemble de cent soixante-six peintures, cent quarante-cinq dessins, soixante-deux gravures et une vingtaine de pièces diverses, objets et sculptures, offre un vaste panorama très représentatif de son parcours. La provenance des œuvres est diverse, mais toutes les collections y figurent, celles de ses amis personnels comme celles de ses amis galeristes et artistes, ainsi que celles de la famille Vilató et de Colette Jacquemin. Ainsi donc, pour la première fois à Barcelone, on pouvait avoir largement accès à l’œuvre d’un artiste qui, malgré son installation à Paris, n’avait jamais oublié sa ville.

Enfin, pour revenir à la présence de Fín dans les musées catalans, nous avons connaissance de deux dessins conservés au Mas Manolo de Caldes de Montbui, ce qui s’explique par l’amitié entre Manolo Hugué, Picasso et ses neveux Fín et Javier. Ainsi, Fín, profitant d’une permission militaire, avait fait le portrait, à la demande du galeriste Alfred Darnell, de toute la famille Hugué : Rosa, Totote et le sculpteur ; c’était en juillet 1941, été où Manolo avait loué une maison sur la plage de Vilanova i la Geltrú.

Après l’exposition de 1971, le nom de Fín à Barcelone va être étroitement associé à Francesc Draper[14] et à la sala Dalmau, spécialement centrée sur la diffusion des artistes de l’École espagnole de Paris. Inaugurée en 1979, elle ne cessera de s’intéresser à lui, le présentant dans de nombreuses expositions collectives mais aussi dans des expositions individuelles en 1988, 1996 et 2002.

La galerie, fidèle à sa ligne, a principalement fait connaître l’œuvre abstraite de La Ruche, la plus méconnue à Barcelone, et, surtout, l’œuvre des années 1960. Elle a été sans aucun doute le principal canal de diffusion de l’œuvre de l’artiste auprès des collectionneurs catalans des vingt dernières années.

En définitive, tout ce qui a été dit jusqu’ici reflète l’estime et la fidélité d’amis, marchands et collectionneurs admirateurs de l’œuvre et, bien entendu, de la personnalité singulière de Fín. Des Barcelonais sensibles et amoureux de l’art qui, par-delà les modes et les consignes de l’orthodoxie de chaque époque, ont apprécié, comme le fait, par exemple, la Fundació Vila Casas, l’œuvre et la singularité d’un artiste qui a créé une iconographie très personnelle, notamment celle du monde des indéchiffrables mathxullamas.

 

Pilar Vélez.

Arenys de Mar, août 2007.

 

[1] Pour connaître plus à fond l’artiste et son parcours, on peut consulter Pilar Vélez, J. Fín (1916-1969), Omega, Barcelone, 1999, qui comprend le catalogue raisonné de l’œuvre picturale de l’artiste.

[2] Cf. Antoni Clavé, « Record d’un amic », dans P. Vélez, op.cit., p. XVII-XVIII.

[3] Dirigées par Josep Rossell et situées au 21, carrer de Casp.

[4] Bon nombre d’œuvres de la collection Araw sont aujourd’hui la propriété de la Galerie Gothsland.

[5] À l’exception, quant à Fín, de sa première exposition à la galerie Les Arts Reunides en 1935.

[6] Plus qu’à des questions d’ordre esthétique, cette rupture est probablement due à des faits comme celui survenu l’été de la même année à Vilanova : Javier et Fín quittèrent l’auberge El Peixerot sans payer la note, laissant l’ardoise à Darnell. Cf. P. Vélez, op. cit., p. 33.

[7] Il faut se souvenir qu’après la guerre civile, Fín doit accomplir un long service militaire qui ne prendra fin qu’en 1943.

[8] « Exposiciones en Barcelona. J. Fín», Revista de actualidades, arte y letras, Barcelone, nº 162 (19-25 mai), p 13.

[9] Collectivement, il avait déjà participé en 1945 à l’exposition 24 grabados des Galeries Pictòria.

[10] À l’exception d’une vingtaine d’estampes et de quelques planches appartenant à la famille Vilató ou à un autre collectionneur.

[11] Après la donation, une exposition est réalisée et un catalogue raisonné de l’œuvre complète de l’artiste est édité. Cf. J.Fín (1916-1969). Gravats, Biblioteca de Catalunya, Barcelone, 1998.

[12] En ce sens, l’acquisition par la Fondation Caixa Catalunya, en 2004, d’une huile de Fín de 1948 (La Ruche) pour l’intégrer à sa collection d’art constitue une exception

[13] Francesc Mèlich et sa fille Anna se sont chargés d’élaborer la note biographique du catalogue.

[14] En 1977, Darnell avait déjà organisé à la galerie Navarro de Barcelone la première exposition de l’artiste après la rétrospective de 1971.